Quand Alien devient Allié

Et si les fleurs pouvaient remplacer les pesticides ?

Jeudi 28 novembre dernier, Joan Van Baaren Professeur à l’université de Rennes 1 et Directrice de l’UMR CNRS, a ouvert le cycle de conférences des Jeudis de l’Agroécologie.

Ses recherches portent sur l’influence de la gestion de l’environnement sur les insectes parasitoïdes.

Les parasitoïdes ? oui ! Vous savez ces alliés du jardinier et de l’agriculteur qui pondent ou qui mangent les nombreux insectes qui s’attaquent à nos cultures (pucerons, chenilles, cochenilles …)   Très peu connus,  ces insectes sont parfois minuscules et possèdent pourtant des qualités remarquables, outre le fait de pouvoir choisir le sexe de leurs enfants, ils sont aussi dotés d’un grand appétit à condition de leur offrir un environnement favorable.  Associer culture et bande fleurie augmente la biodiversité et favorise la présence de ces insectes auxiliaires, très utiles et sans danger pour l’homme et ennemis naturels des ravageurs des cultures. La présence de bandes fleuries en inter-culture est une alternative aux pesticides.

 « On admet qu’un de ces micro-hyménoptères parasite une trentaine de larves au cours de sa vie. Mais, si ce parasitoïde est correctement nourri, ce chiffre peut-être multiplié par dix. Pour cette raison, il est important de planter des bandes fleuries composées de différentes variétés comme la moutarde, dont la couleur jaune attire les parasitoïdes, mais aussi le sarrasin, des bleuets, des féveroles qui assurent le nourrissage de ces espèces ». 

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